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Villa Aurélienne

FREJUS

La villa Aurélienne

Historique

A 1 km du centre, au nord-est de Fréjus, la Villa Aurélienne se dresse sur l'une des buttes situées entre la vallée du Reyran et le vallon de Valescure.
D'une superficie de 1700 m², cette belle demeure de style palladien*, a été construite au cours des années 1880 par J.H. CRAWFORD et acquise en 1913 par la famille SCHWEISGUTH. Devenue propriété de la ville le 14 octobre 1988, cette villa, inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, a été rénovée dans l'esprit de la fin du XIXe siècle sur le modèle de la Renaissance italienne.
L'architecte des Bâtiments de France et la Direction Générale des Services Techniques de la ville ont mené à bien cette opération délicate qui a donné à Fréjus un lieu culturel de prestige ouvert à tous.
La Villa a donc été réhabilitée afin de la rendre conforme aux normes de sécurité tout en respectant son architecture, son passé, son esprit.
*
Palladien : de Palladio, architecte italien (1508-1580) qui a exercé une très forte influence sur l'architecture néo-classique occidentale.

Les lieux

Le rez-de-chaussée s'articule autour d'un hall central avec une cour intérieure d'où part un escalier monumental orné de balustres.
Des pièces s'ouvrent de part et d'autre de cet espace : salle à manger, salon de musique, bibliothèque où se déroulent des réunions de travail et manifestations diverses.
A l'étage, la face sud, réservée aux expositions, bénéficie d'un système d'éclairage spécifique et de cimaises soigneusement étudiées pour mettre en valeur les oeuvres présentées.
La partie ouest est aménagée en un appartement privé traité dans l'esprit fin XIXe, permettant de recevoir les hôtes de la ville.

Le parc

Ecrin de verdure, le parc de 22 hectares, ouvert au public, est traversé par les vestiges de l'aqueduc romain. La végétation de type méditerranéen y a gardé une apparence spontané.
Dès l'entrée, de somptueux pins parasols imposent leur majesté, plus loin des sentiers mènent aux cèdres, genêts, cistes, arbousiers, myrtes et rosiers anciens. Au fil des saisons, le décor change et permet aux connaisseurs d'observer des espèces rares : La Scille du Pérou, le Freesia, l'Acanthe, le Cyclamen de Naples, l'Amaryllis belladona, le tapis d'Iris botanique ou la collection d'orchidées sauvages...
Au coeur du Parc Aurélien, entre un escalier à balustres et les vestiges de l'aqueduc romain, se blottit un lieu privéligié : le jardin bouquetier, réservé uniquement à la culture des fleurs à bouquet.

L'aqueduc romain

L'aqueduc romain de Fréjus (1er siècle après J.C.), prend naissance au pied de Mons, à 520 m d'altitude. Sur un parcours de 40 km, il conduisait les eaux de la Siagnole jusqu'au point le plus haut de la ville antique, au quartier du Moulin à Vent (35 m au-dessus du niveau de la mer).
Pour des raisons de sécurité et de salubrité, la plus grande partie du tracé est souterraine. Seul le franchissement des vallons a nécessité la construction d'arcades pour soutenir la conduite. Elles sont de nos jours les jalons principaux d'un parcours aujourd'hui bien connu : Porte de Rome et le rempart, Sainte-Croix, le Gargalon, Sénéquier (vallée du reyran), l'Esquine (forêt communale). Au Parc Aurélien, l'aqueduc sort définitivement de terre jusqu'aux remparts.

Le label Arts Plastiques

En se faisant systématiquement l'ami de la Culture et des Arts, par sa capacité à fédérer et rassembler ceux qui en sont les pourvoyeurs, le site s'est trouvé une véritable fonction. Aussi, il semblait normal que ce chemin parcouru soit aujourd'hui récompensé.
Le Service Culturel du Conseil Général gratifie la direction prise par la Villa et la Ville de Fréjus en lui décernant le Label Arts Plastiques poue ses expositions de photographies.

Source : Ville de Fréjus


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